24 août 2023

Ateliers Photo Numérique Session 2023 2024


Suivre un atelier de photographie numérique est une excellente manière d’apprendre les bases de la photographie tout en améliorant ses compétences.

Nous commençons toujours par les bases pour les débutants, puis nous abordons des sujets plus avancés au fur et à mesure que les compétences se développent.

Voici donc les différents thèmes abordés lors de ces ateliers :

  • Introduction à la photographie numérique :

    • Comprendre le fonctionnement d'un appareil photo numérique

    • Connaître les différents types d'appareils photo et leurs caractéristiques

  • Réglages de l'appareil photo :

    • Ouverture, vitesse d'obturation et sensibilité ISO

    • Profondeur de champ

    • Correction d'exposition

  • Composition photographique :

    • Règle des tiers

    • Équilibrage des éléments dans une image


    • Utilisation de lignes directrices

  • Éclairage :

    • Lumière naturelle et lumière artificielle

    • Utilisation de la lumière pour créer des effets dramatiques

    • Éviter les problèmes courants liés à l'éclairage

  • Gestion des fichiers photo :

    • Organiser et stocker des photos numériques

    • Sauvegarder les images en toute sécurité

  • Post-production :

    • Correction des couleurs et de l'exposition

    • Retouche-photo de base

    • Introduction à l'édition photo avec le logiciel GIMP (selon niveau des participants)

La photo, c’est de la technique bien sûr, mais également de l’esthétique…. Et un sujet !

*

Après les règles de base, nous passerons au ludique avec la photographie créative :

  • l’abstraction : la photographie créative peut s'éloigner de la représentation réaliste pour créer des images abstraites, et détourner des sujets souvent méconnaissables,


  • la composition : elle implique la rupture des règles conventionnelles de composition pour créer des images artistiques et visuellement intéressantes,

  • l’exploration de sujets variés : la photographie peut s'appliquer à la nature, la photographie de rue, la photographie culinaire, l'architecture, etc....

  • la photographie en utilisant des filtres : utilisation de filtres polarisants pour améliorer les couleurs du ciel, filtres ND pour capturer des scènes de jour en pose longue,

  • La photographie macro : en capturant des détails extrêmement petits avec un objectif macro ; par exemple, les gouttes de rosée sur une feuille, des insectes, créer des scènes miniatures...

  • La photographie de light painting : utilisation de sources lumineuses mobiles pour dessiner dans l'obscurité, création de motifs lumineux uniques,

  • la photographie en noir et blanc : pour créer une atmosphère et mettre l'accent sur les formes et les contrastes,

  • la photographie panoramique : en assemblant plusieurs images pour créer une vue large et immersive

  • la longue exposition : en photographiant les traînées de lumière des véhicules la nuit , en prenant des cascades d'eau douce qui semblent se transformer en soie,

  • la photographie en pose lente : en capturant des sujets en mouvement tout en gardant un élément statique

  • la photographie en utilisant des ombres : exploitation des ombres pour créer des motifs ou des effets graphiques, jeux de lumière et d'ombre dans une rue animée

Les exemples de techniques de photographie créative sont innombrables : on peut encore citer le zooming, la manipulation numérique avec les logiciels de retouche et de montage.

La photographie appartient au monde du « tout possible » : avec quelques connaissances de base, les photographes peuvent fusionner des images, ajouter des éléments, ajuster les couleurs et les textures pour obtenir le résultat souhaité.

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Chaque mois, nous organisons
un challenge avec un thème, choisi avec tous les participants ; l’objectif est d’abord de se faire plaisir, mais aussi de progresser.

Chaque participant pourra ensuite présenter ses photos (s’il le souhaite) et recevoir des commentaires constructifs.

SYNAPSE91 n’acceptera aucune observation désobligeante ni propos choquant ; nous sommes tous ensemble pour apprendre et se perfectionner. Il est donc indispensable de se respecter.

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La photographie est un art qui implique l'utilisation de techniques, de concepts et d'idées originales pour créer des images suscitant l'émotion, la réflexion ou bien racontant une histoire d'une manière unique et imaginative.

Nos ateliers se déroulent le 2ème et le 4ème vendredi de chaque mois, de 14h à 16h, selon l’agenda de SYNAPSE91, dans la salle informatique du centre social l’Amandier à Vigneux sur Seine.

Pour en savoir plus, laissez-moi un message à l‘adresse : synapse91270@gmail.com


 

23 août 2023

Ateliers de Généalogie Numérique Session 2023 2024

Cette année, les ateliers se dérouleront un peu différemment.

Des ateliers pour

  • redécouvrir les bases de la généalogie et adaptés en fonction du niveau d'expérience des adhérents,

  • peaufiner la collecte d'informations, selon les intérêts spécifiques de chaque participant,

  • utiliser les outils numériques, parce que l’on ne sait jamais tout…

    *

    I. Présentation de la session 2023-2024

    Cette nouvelle session se déroulera en deux parties, indépendantes l’une de l’autre.

  • Le 1er samedi de chaque mois : 9 ateliers de généalogie numérique

  • Le 3ème samedi de chaque : 9 ateliers de pratique généalogique

Ces ateliers ne sont bien sûr qu’une proposition car ils doivent s’adapter au profil des nouveaux adhérents en généalogie : plutôt débutants ou bien confirmés.

Il va sans dire qu’un minimum d’acquis en informatique est indispensable, notamment savoir créer un fichier, rechercher un dossier téléchargé, faire des recherches sur internet….

Je pourrais vous montrer, par exemple

  • comment faire une capture d’écran (bien pratique pour les registres en ligne),

  • comment ordonner vos fichiers dans explorer (pour retrouver vos documents),

  • comment progresser dans Geneanet et utiliser toutes les petites astuces proposées,

  • et bien évidemment tous les petits tracas du quotidien avec votre ordinateur.

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II. Ateliers de généalogie numérique (1er samedi de chaque mois)

1. Débuter en généalogie (ou approfondir ses connaissances, voire les partager)

    • la déontologie / Les différents types de généalogie

    • les outils du généalogiste numérique

    • Une méthode de travail / La numérotation SOSA

    • Les sites web de généalogie (institutionnels et perso)

    • Exploration des archives en ligne :

      1. Découverte d'archives numérisées, de registres d'état civil, de recensements et de documents historiques,

      2. Apprentissage des techniques de recherche avancée pour trouver des informations spécifiques sur les ancêtres,

      3. Comment interpréter les informations trouvées lors de la recherche généalogique,

      4. L’entraide : utilisation les réseaux sociaux pour rejoindre des groupes de généalogie, des cercles de généalogie, des forums de discussion sur Geneanet…..

2. Les recherches thématiques ou recherches généalogiques spécifiques

Proposer des ateliers spécifiques, comme retracer l'histoire militaire de la famille, explorer les migrations familiales, retrouver des ancêtres célèbres, rechercher une ascendance, etc... est un bon entraînement pour se familiariser avec tous les outils numériques mis à notre disposition.

Nous pourrons aborder

  • l’enfance abandonnée

  • les métiers de nos ancêtres

  • les lieux de vie de nos ancêtres

  • nos ancêtres durant la Grande Guerre…. pour ne citer que les thèmes les plus connus car la liste est infinie….

3. Bien maîtriser GENEANET

Nous sommes nombreux à l’utiliser sans en connaître toutes ses capacités….

    • Présentation du site et des paramètres de sécurité

    • Comment ajouter des informations, des photos, des documents, les sources….

    • Comment gérer les doublons et les erreurs,

    • Comme bien exploiter toutes les informations reçues par mail et indispensables à lire… etc....

Toute demande spécifique est la bienvenue.

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III. Ateliers de pratique généalogique (3ème samedi de chaque mois)

Faire des études de cas en généalogie est une façon approfondie d'explorer l'histoire de votre famille ou celle d'autres personnages, illustres ou pas.

Cet atelier sera l’occasion soit

  • d’apprendre à mieux connaître vos ancêtres, pour débloquer une situation par exemple (attention, les miracles n’existent pas !) et faire des recherches complémentaires sur une culture, une tradition….

  • à résoudre des énigmes généalogiques pour

    • apprendre à mener des recherches approfondies, en se familiarisant avec des méthodes

    • partager vos connaissances avec le plus grand nombre.

Ces ateliers facilitent l’entraide et le partage de connaissances.

Je propose également une aide pour la création

  • d’un blog généalogique (Blogger et/ou Eklablog) : Aidez les participants à créer des blogs pour raconter l'histoire de leur famille, partager des découvertes et des anecdotes, et interagir avec d'autres généalogistes en ligne.

  • D’un site internet (WebAcappella Fx)

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IV. En conclusion


Les ateliers de généalogie numérique offrent une occasion unique d'explorer les liens familiaux, de découvrir des histoires fascinantes et de préserver le patrimoine familial à l'ère numérique. Ils peuvent être conçus pour les débutants comme pour les chercheurs plus expérimentés, en fonction du niveau d'expertise du public cible.

L’objectif de ces ateliers est de

  • progresser dans l’arbre de votre famille, tout en prenant plaisir à partager vos connaissances ; on apprend toujours des autres,

  • apprendre à connaître vos ancêtres, leurs modes et lieux de vie, tout en respectant leur histoire et leurs choix

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Ces ateliers se veulent conviviaux, sans aucun jugement de valeur.

Ils se dérouleront un samedi matin sur deux, de 10h à 12h (hors vacances scolaires) au centre social l’amandier à Vigneux sur Seine.

Pour en savoir plus, laissez-moi un message à l‘adresse : synapse91270@gmail.com


31 juillet 2023

Notre comportement alimentaire


Notre comportement alimentaire repose sur des mécanismes biologiques issus d’une adaptation de notre environnement. Et lorsque nos apports énergétiques sont supérieurs à nos dépenses, nous grossissons.

Notre comportement alimentaire se définit en 3 phases :

  • le signal de faim, période où votre corps signale le besoin de nourriture ; la baisse de glucose (sucres) dans le sang est annoncée par les neurones de l’hypothalamus, véritable « tour de contrôle » du comportement alimentaire ; elle est généralement déclenchée par des signaux tels que le grondement de l'estomac, la baisse de l'énergie, la difficulté à se concentrer et parfois des sensations de vide dans l'estomac,

  • le rassasiement, quant à lui, est « sensoriel » ; c’est un conditionnement qu’il s’avère indispensable à acquérir sous peine de surconsommation,

  • la satiété, une sensation de plénitude et de satisfaction qui se produit après avoir mangé suffisamment pour répondre aux besoins du corps ; cet état de non-faim persiste plusieurs heures après le repas si la concentration en glucose de nos neurones est suffisante.

Il est important d'être à l'écoute de ses signaux internes de faim et de satiété pour maintenir une alimentation équilibrée : manger lentement, prendre le temps de savourer les aliments (manger en pleine conscience), et s'arrêter lorsque l'on se sent rassasié plutôt que de manger jusqu'à se sentir trop plein voire ballonné.

Oui, je sais… facile à dire.

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Une alimentation équilibrée et variée fournit à notre cerveau


  • de l'énergie, puisqu’il représente environ 20% de la dépense énergétique totale de notre corps pour fonctionner normalement,

  • des nutriments essentiels, comme les acides gras oméga-3 (présents dans les poissons gras, les noix et les graines) importants pour la structure des membranes cellulaires et la transmission des signaux neuronaux, mais également les antioxydants (fruits et légumes colorés), les vitamines B (céréales complètes, légumineuses), le fer et le zinc (viande, légumes verts à feuilles),

  • des neurotransmetteurs qui facilitent la transmission des signaux entre les cellules nerveuses du cerveau, tels que la sérotonine, la dopamine et les endorphines, liées à l'humeur, au bien-être émotionnel et à la régulation du stress ; on les trouve dans des aliments comme le chocolat, les fruits de mer et les bananes.

Nous savons également qu’une consommation excessive de sucre peut entraîner une baisse de l'attention et une fatigue mentale, tandis que certains aliments riches en antioxydants (comme les baies et les légumes verts) peuvent favoriser la clarté mentale.

Adopter une bonne alimentation, combinée à un mode de vie sain, contribue généralement à maintenir un cerveau en bonne santé.

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Pour ma part, j’ai commencé mon 1er régime à l’âge de 9 ans ; vous avez bien lu.


Au fil des années, j’ai fait tous les régimes nouvellement sortis, et surtout, je croyais maigrir. Mais c’était sans prendre en compte, l’intelligence de mon cerveau, qui n'a pas beaucoup apprécié les restrictions draconiennes....

Voici donc quelques pièges à éviter (attention votre cerveau est intelligent et pourrait vous jouer des tours !) :

  • aucun régime, qu’il soit régime restrictif et extrêmes ou régime à la mode, il ne peut entraîner que frustration et culpabilité ; souvenez-vous de l’effet yoyo avec ses alternances de perte de poids et de reprise de poids plus importante,

  • les aliments transformés et préemballés sont souvent riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium, mais pauvres en nutriments essentiels ; quant aux nourritures « light », leurs édulcorants altèrent notre microbiote intestinal tout en stimulant l’appétit ; privilégiez les préparations maison, autant que faire ce peut,

  • la négligence de l'apport calorique : une consommation excessive entraîne inévitablement un excès de calories et potentiellement une prise de poids ; mais ne soyez pas non plus une « obsédée des calories » et ne passez pas du côté obscure des TCA (troubles des conduites alimentaires),

  • l'absence de planification peut vous inciter à céder à des prises alimentaires moins saines lorsque vous êtes pressé ou affamé ; faites une liste de courses et votre porte-monnaie s’en trouvera mieux !… et de préférence l’estomac plein, pour éviter les tentations…..


  • une alimentation variée et diversifiée vous apportera une gamme complète de nutriments : explorez différents groupes alimentaires, recherchez des recettes sur votre PC, goûtez à de nouvelles cuisines…..

Ne laissez pas vos émotions dicter votre alimentation !

Sinon votre cerveau emmagasinera vos 30 kg de trop et à vie !

Allez, je ne vous démoralise pas, regardez cette video (ICI), elle va vous redonner du baume au cœur …. et des neuros !

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Pour en savoir plus :

Magazine Cerveau et Psycho n°108 / Mars 2019

 

29 juillet 2023

La pratique de la généalogie est bénéfique pour notre cerveau


N’écoutez pas tout ce que l’on dit autour de vous : « la généalogie, c’est ringard », « c’est un loisir de vieux » peuf… et j’en passe !

Car, oui, sans vous en rendre compte, la pratique de la généalogie peut être bénéfique pour votre cerveau.

Tout d’abord, elle stimule la mémoire par la recherche d'informations sur vos ancêtres et les liens familiaux, par vos méthodes d’organisation. Et Dieu qu’il faut être méthodique et organisé !

La généalogie aide au développement des capacités cognitives ; en effet, cette activité exige des compétences de raisonnement logique, d'analyse, de résolution de problèmes : pourquoi tel ancêtre a quitté sa région, pourquoi tel autre a choisi un métier différent de ses pairs, où peut bien s’être marié tel autre aïeul…… ce ne sont pas les blocages généalogiques qui manquent !… et les défis à surmonter !

Les recherches généalogiques sont souvent comparées à des investigations et une concentration importante est nécessaire pour s’attarder sur des détails historiques et des documents, ce qui, sans aucun doute, améliore la capacité de concentration et d’attention. Résoudre des énigmes contribue à renforcer la résilience mentale et la persévérance.

La généalogie encourage la curiosité ; on dit toujours que la curiosité est un signe d’intelligence. Bien évidemment, je ne parle pas de « curiosité malsaine » et encore moins de « voyeurisme », mais d’une motivation à apprendre de nouvelles choses et à explorer diverses sources d'information. Et par extension, cette curiosité favorise un apprentissage continu en découvrant constamment de nouvelles pistes sur ses ancêtres et les contextes historiques de leur époque. Vous avez déjà entendu parler de la petite histoire dans la grande Histoire….

Nous savons tous combien la pratique de la généalogie est chronophage ; néanmoins elle est une activité relaxante, apaisante, et nous soulage du stress. Certes, un certain niveau de stress peut être bénéfique et motivant pour nous adapter et surmonter certains pans de notre vie, mais un stress chronique ou excessif a des effets négatifs sur notre santé cérébrale.

Donc, la généalogie est bien une activité enrichissante, modernisée par toutes les nouvelles technologies à la disposition des généalogistes, ces passionnés soucieux de garder un cerveau actif et engagé.

Alors, vous commencez quand ?

Les troubles cognitifs


On parle souvent de cognitivité, de cognition, mais qu’est ce que c’est au juste ?

La cognitivité et la cognition ont des significations légèrement différentes.

La cognition fait référence à l'ensemble des processus mentaux qui permettent à un individu d'acquérir, de traiter, de stocker et d'utiliser l'information. Cela inclut des processus tels que la perception, l'attention, la mémoire, le langage, la résolution de problèmes, le raisonnement, la prise de décision et la créativité.

En revanche, la cognitivité se réfère à la capacité d'un individu à accomplir ces activités cognitives. Elle représente l'ensemble des aptitudes cognitives d'une personne ; elle englobe donc un large éventail de processus mentaux et de fonctions cognitives, y compris la perception, l'attention, la mémoire, le langage, la résolution de problèmes, le raisonnement, la prise de décision et la créativité. La cognitivité est une mesure de l'efficacité et des performances cognitives d'un individu, et elle peut varier d'une personne à l'autre.

Si la cognition est le contenu, les mécanismes et les processus mentaux, la cognitivité est la mesure ou la capacité liée à ces processus.

La cognitivité est par conséquent étroitement liée au fonctionnement de notre cerveau et à la manière dont nous traitons les informations qui parviennent jusqu’à nous. Elle implique l'interaction complexe entre les différentes régions de notre cerveau et nos connexions neuronales, ces fameux synapses.

Nous sommes tous égaux – tiens, tiens, qui a dit ça ? - et pourtant si différents….. Nous présentons une variabilité dans notre cognitivité, influencée par de nombreux facteurs, notamment l'héritage génétique, l'environnement, notre éducation, nos expériences et les troubles neurologiques ou psychologiques éventuels.

Les neuroscientifiques étudient et recherchent à améliorer notre compréhension de la pensée humaine, du développement cognitif, de l'apprentissage, du vieillissement et de divers troubles cognitifs. Le mot est lancé : troubles cognitifs. Nous avons beau être une formidable machine, quelquefois, elle bugge, un peu comme notre ordinateur.


Les troubles cognitifs sont des altérations ou des dysfonctionnements dans les processus mentaux liés à la mémoire, à l'attention, au raisonnement, à la perception, au langage, à la résolution de problèmes et aux fonctions exécutives (planification, organisation, ajustement, comportements...).

Ces troubles peuvent affecter différentes parties du cerveau et avoir diverses causes, notamment des lésions cérébrales, des maladies neurodégénératives, des troubles neurologiques, des troubles mentaux ou des troubles du développement.

Je ne citerai que les plus connus : la démence, le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la dyslexie, les troubles de la mémoire, les troubles du langage, les troubles des fonctions exécutives.

Il existe des approches visant à améliorer la cognitivité, comme l'entraînement cognitif, l'utilisation de techniques d'amélioration de la mémoire et de l'attention, et bien évidemment l'adoption de modes de vie sains qui favorisent la santé du cerveau, tels qu'une alimentation équilibrée, l'exercice physique régulier et une bonne qualité de sommeil.

Il est bien évident que le traitement des troubles cognitifs dépend de la nature spécifique du trouble et de sa cause sous-jacente ; s’il faut souvent passer par des prises médicamenteuses pour atténuer certains troubles – ou ralentir leur progression - suivre des séances d’orthophonie ou bien celles d’une psychothérapie, certains troubles peuvent être atténués par une modification de notre mode de vie (alimentation équilibrée, activité physique régulière, sommeil adéquat, gestion du stress et engagement dans des activités mentalement stimulantes.

Quoiqu’il en soit, à l’image d’une maintenance informatique, un soutien médico-psycho-social s’avère souvent indispensable pour allier traitement médical, thérapie de soutien, éducation des patients et de leurs proches afin de pallier aux dysfonctionnements de nos délicats mécanismes.

Avoir un esprit critique

L'esprit critique et le scepticisme sont deux concepts connexes mais distincts.

L'esprit critique se réfère à la capacité de penser de manière analytique, objective et logique ; il implique l'évaluation réfléchie des idées, des informations et des arguments, en utilisant des compétences telles que la logique, la rationalité et la recherche de preuves. Il encourage donc la remise en question, la curiosité intellectuelle et l'examen rigoureux des faits ; c’est ce que j’appelle la « critique constructive ». 

Le scepticisme, quant à lui, est une approche philosophique qui se caractérise par une attitude de doute et de questionnement systématique à l'égard des affirmations et des croyances : pourquoi pas…. mais les sceptiques cherchent surtout à examiner de manière critique et négative les arguments et les revendications.

L'esprit critique peut être considéré comme une compétence essentielle pour exercer un scepticisme éclairé, mais le scepticisme est une attitude plus large envers la véracité des affirmations et des croyances.

Alors ? Alors, je dirai que combiner « scepticisme » et « pensée critique » permet d'adopter une approche équilibrée pour aborder les informations, les idées et les opinions qui nous parviennent. Cela aide à éviter de tomber dans des pièges cognitifs et des croyances non fondées, tout en restant ouvert à la possibilité de remettre en question nos propres croyances et de considérer de nouvelles perspectives. C’est cela avoir un « esprit critique ».

Avoir un esprit critique est une compétence importante que l’on peut développer avec le temps et de la pratique :

  • Remettez en question l'information qui vous est fournie ; ne prenez pas les informations pour argent comptant ; faites preuve de scepticisme et demandez-vous si les sources sont fiables, si les faits sont vérifiables,

  • Faites preuve de curiosité et recherchez différentes perspectives sur le sujet ; explorez différentes sources d'information et essayez de comprendre les différents points de vue,

  • Analysez les arguments avancés et évaluez leur logique, leur cohérence et leur validité ; identifiez les éventuelles erreurs de raisonnement, les biais cognitifs ou les manipulations rhétoriques ; vous n’en serez d’ailleurs que plus respectés….

  • Soyez ouvert au changement et/ou prêt à remettre en question vos propres croyances et opinions ; soyez large d’esprit, comme on dit, et reconnaissez que vous pouvez vous tromper ; on apprend toujours de ses erreurs….

  • Développez votre esprit critique et documentez-vous sur internet ; sachez reconnaître le vrai du faux, il y a tellement d’hoax sur la toile !


Analyser une information sur le web nécessite une approche critique afin de déterminer sa crédibilité et sa fiabilité :

  • Évaluez la source,

  • Vérifiez la date et la mise à jour, les références et les sources citées,

  • Recherchez des sources multiples,

  • Soyez attentif aux biais : préjugés politiques, intérêts financiers, manipulations émotionnelles…,

  • Vérifiez les faits et les vérifications utilisant les sites comme https://www.hoaxbuster.com/ ou http://www.hoaxkiller.fr/

  • Utilisez votre bon sens en faisant confiance à votre jugement et à votre intuition.

Avoir un esprit critique ne signifie pas systématiquement être négatif ou cynique : voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, peu importe ! Cela implique plutôt d'examiner de manière approfondie et rationnelle les informations et les arguments avant de former une opinion informée. Avec la pratique régulière, vous renforcerez votre capacité à penser de manière critique et à prendre des décisions éclairées… et à éviter les arnaques !

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Pour en savoir plus :

Espritcritique (Wikipedia)

Esprit critique : détrompez-vous ! (Palais de la Découverte)

C'est quoi un Hoax ? (You Tube)

Fakenews : qu’est-ce qui trompe notre cerveau ? (Reportage CNRS)

22 juillet 2023

L'intelligence artificielle (3)


En effet, n’oublions pas que l’IA est une création humaine, développée par des chercheurs et des ingénieurs. Elle repose sur des connaissances et des compétences humaines en matière de mathématiques, d'informatique, de statistiques, de psychologie cognitive et autres domaines. Les scientifiques ont exploité les principes, les modèles et les méthodes inspirés par la compréhension de l'intelligence humaine pour créer des systèmes informatiques intelligents. Tous ces « bijoux technologiques » sont le produit de l’Homme...

Certes, les capacités de l’IA sont spécifiques :

  • Vitesse de traitement : nos ordinateurs peuvent traiter et analyser de grandes quantités de données à une vitesse bien supérieure à celle des humains et effectuer des calculs complexes en parallèle tout en exécutant des tâches de traitement des données en un temps record,

  • Capacité de stockage et récupération des informations de manière rapide et précise, sans subir les limitations de la mémoire humaine, et de surcroît sans altération ni oubli,

  • Traitement des données non structurées telles que des images, des vidéos, des textes, des enregistrements audio…..

  • Modèles et apprentissage itératif : créer, affiner et améliorer un projet, un produit ou une initiative pour obtenir des résultats précis et prédictifs

  • Objectivité et absence de biais : contrairement aux humains, l'IA peut être programmée pour être objective, sans biais dans l'analyse des données, pour éviter les préjugés et les influences émotionnelles pouvant altérer les jugements humains.

L’IA n'est en aucune façon équivalente à l'intelligence humaine : bien qu’elle puisse imiter certaines capacités cognitives humaines, elle ne reproduit pas la complexité globale de l'intelligence humaine ni les aspects émotionnels, sociaux, éthiques qui lui sont associés.

Nous avons déjà vu combien notre cerveau est complexe !

Il s'agit bien de s'assurer que les avantages de l'IA sont équilibrés avec les considérations éthiques et sociales pour garantir une utilisation responsable et bénéfique de cette haute technologie ; les lois sur la bioéthique par exemple sont là pour nous le rappeler : confidentialité et protection des données médicales, biais et équité dans les soins de santé, consentement éclairé et autonomie, responsabilité et transparence des algorithmes, transparence dans l’explication des décisions, protocoles éthiques rigoureux lors de l'utilisation de l'IA dans la recherche médicale.


S’il est vrai que l'IA a des capacités impressionnantes dans le traitement des données, des capacités d'apprentissage surprenante, un stockage tel que notre cerveau ne peut l’emmagasiner, et ne parlons pas de la vitesse de raisonnement…. Nous, les humains, nous avons le libre arbitre.

Le libre arbitre est un concept philosophique qui confère à l’humain la capacité de prendre des décisions et d'agir de manière indépendante ; en effet, nous avons la possibilité de choisir nos actions, nos croyances et nos comportements sans être contraints par des causes déterministes ou des influences extérieures ; c’est le fruit de notre propre volonté et de notre conscience (hors de tout propos politique bien sûr).

Des philosophes débattent encore sur ce concept, bien que leurs prédécesseurs aient déjà très largement épuisés les théories ; quoiqu’il en soit, la question du libre arbitre reste encore un sujet controversé dans les domaines de la philosophie, de la psychologie, de la science et de la théologie. Certains scientifiques ont également tenté d'explorer le libre arbitre à travers des études neuroscientifiques.

Car les IA fonctionnent sur la base de calculs complexes et d'analyses de données pour effectuer des tâches spécifiques en utilisant des algorithmes et des modèles d'apprentissage automatique, déterminés par des paramètres prédéfinis et impulsés par l’Homme, et ne sont en aucune façon le résultat d'une volonté consciente ou d'un libre arbitre.

Aujourd’hui, l’IA n’a pas de conscience, de pensée ou de capacité de jugement au-delà de sa programmation initiale.

Alors, faut-il avoir peur de l’IA ou bien les « personnes » qui la contrôlent ? Ne nous trompons pas de cible…..

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Pour en savoir plus :

Intelligence artificielle éthique : vers la conscience et libre-arbitre (JDN)

Intelligence artificielle et libre arbitre : qui décide ? Qui choisit ? (S&F)

Comment permettre à l’Homme de garder la main ? Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle (CNIL)

L'intelligence artificielle (2)

 

L'intelligence artificielle (IA) est très largement utilisée dans de nombreux domaines pour automatiser des tâches, améliorer l'efficacité, prendre des décisions plus précises et apporter des innovations, comme par exemple :

  • la santé et la médecine : le diagnostic médical, la détection précoce des maladies, la radiologie, l'analyse d'images médicales, la recherche pharmaceutique, la gestion des dossiers médicaux, la personnalisation des traitements,

  • la finance : la détection de fraudes, l'analyse de risques, la gestion de portefeuilles, la prédiction des marchés, le trading automatisé, l'assistance virtuelle pour les clients et l'amélioration de l'expérience utilisateur,


  • le transport et la logistique : les véhicules autonomes et l’assistance à la conduite, la planification logistique, la gestion des chaînes d'approvisionnement et la gestion des stocks, la prédiction de la demande, l'optimisation des itinéraires, la gestion du trafic et la prévention des accidents, la maintenance des équipements et l'amélioration de l'efficacité des transports,

  • le commerce électronique : la personnalisation des recommandations produits, la détection de fraudes, la segmentation des clients, la tarification dynamique et l'optimisation des campagnes publicitaires,

  • l’énergie : la gestion intelligente des réseaux électriques, l'optimisation de la consommation d'énergie, la prévision de la demande et la gestion des ressources renouvelables,

  • le marketing et la publicité : l'analyse des données clients, la segmentation des publics, la personnalisation des campagnes marketing, l'optimisation des publicités en ligne et l'automatisation du marketing,


  • la maison : l’automatisation des tâches domestiques, amélioration de l'efficacité énergétique et diverses fonctionnalités intelligentes, telles que

    • la « maison connectée »  ou domotique (Amazon Alexa ou Google Assistant contrôlant l'éclairage, les thermostats, les serrures de porte, les systèmes de sécurité, les appareils électroménagers),

    • l’analyse des habitudes de consommation, des conditions météorologiques, des tarifs de l'énergie,

    • la sécurité domestique avec des systèmes de surveillance basées sur des flux vidéo en temps réel,

    • l’assistance virtuelle : contrôle vocal des appareils, gestion des listes de courses, planification d'itinéraires, lecture de musique, etc.

    • l’entretien et la gestion de la maison : L'IA peut être utilisée pour faciliter la gestion de la maison, en aidant à planifier et à suivre l'entretien régulier des équipements, en fournissant des rappels pour les tâches ménagères, en organisant les plannings familiaux, en gérant les achats et les stocks, et en fournissant des recommandations pour les services de réparation et d'entretien.

Cette liste ne représente qu'une petite partie des domaines dans lesquels l'IA est utilisée. En réalité, l'IA a le potentiel d'impacter pratiquement tous les secteurs de l'économie, de la recherche scientifique à l'agriculture, en passant par l'éducation, les ressources humaines, la sécurité et j’en passe.

L’IA est en constante évolution ; elle existe d’ailleurs depuis des décennies ; alors pourquoi la craindre aujourd’hui ?

Certains diront que « si la capacité cognitive de l'IA dépassait celle de l'humanité, elle pourrait prendre des décisions menaçant l'existence même de notre espèce » ; soyons sérieux. A t-on seulement pu mettre tout Paris dans une bouteille ? C’est aussi illogique. Seules les applications basées sur l'IA en contact physique avec des humains - ou intégrés dans le corps humain - peuvent représenter un risque s'ils sont mal conçus, mal utilisés ou piratés.

N’oublions pas que l’IA est une création humaine...

 *

Pour en savoir plus :

Le blog du Modérateur (BDM)

Droit d’auteur et contenus générés par IA : que dit la loi ? (BDM)

Une IA traduit "instantanément" des tablettes vieilles de 5000 ans

Les quatre éthiques de l’intelligence artificielle


L'intelligence artificielle (1)


L'intelligence artificielle (IA), tout le monde en a plein la bouche : mais que cachent ces hautes technologies qui nous enchantent mais nous font également peur ; est-ce que notre avenir est dans « Black Miror » et un futur dystopique ? Franchement, il y a de quoi fliper…. Il me semblait donc important de faire le point sur nos connaissances.

L'intelligence artificielle (IA) est un « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine » (Wikipedia) ; c’est donc un domaine de l'informatique qui se concentre sur la création de systèmes informatiques capables de réaliser des programmes susceptibles de percevoir, comprendre, raisonner, apprendre et prendre des décisions de manière autonome.

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Les principales méthodes utilisées en IA sont :

  • l’apprentissage automatique (Machine Learning), qui permet aux machines de reconnaître des schémas, de faire des prédictions et d'adapter leur comportement en fonction des données : par exemple, tri des mails (spams ou pas), traitement des données, utilisation de modèles….

  • les réseaux de neurones artificiels (Neural Networks), modèles mathématiques inspirés par le fonctionnement du cerveau humain : par exemple, la reconnaissance d’images,


  • la logique floue (Fuzzy Logic), qui permet de traiter l'incertitude et les concepts vagues en attribuant des degrés de vérité partiels plutôt que des valeurs booléennes binaires (question fermée : vrai ou faux) : dans l’exemple d’un système de contrôle automatique d'un climatiseur, la logique floue permet de prendre en compte la variabilité et l'incertitude des conditions ambiantes pour ajuster de manière adaptative les paramètres de climatisation,

  • le traitement du langage naturel (Natural Language Processing, NLP) qui implique des techniques telles que la segmentation du texte, l'étiquetage grammatical, l'analyse syntaxique, la reconnaissance d'entités nommées, la traduction automatique, la génération de texte… l’exemple que nous connaissons tous est le « chatbot » capable de comprendre et de répondre aux requêtes des utilisateurs,


  • la vision par ordinateur (Computer Vision) qui permet de comprendre et d'interpréter des images et des vidéos, par la détection et la reconnaissance d'objets, la segmentation d'image, la détection de mouvement, la reconstruction 3D… et qui trouve des applications dans des domaines tels que la surveillance vidéo, la détection de piétons, la reconnaissance faciale, les véhicules autonomes,

  • les algorithmes génétiques qui s'inspirent du processus biologique de l'évolution pour résoudre des problèmes d'optimisation,

  • les systèmes experts, systèmes informatiques qui utilisent des bases de connaissances et des règles logiques pour reproduire le raisonnement humain dans des domaines spécifiques ; par exemple, le système d’aide au diagnostic médical, par acquisition des bases de connaissances, un raisonnement et une inférence, analyse des résultats en fonction des symptômes, puis explications et justifications avec les recommandations proposées ; bien évidemment, mise à jour régulière de nouvelles découvertes médicales, des traitements actualisés et des protocoles de diagnostic,

  • la robotique intelligente, avec le développement de robots capables d'interagir avec leur environnement, de percevoir les informations sensorielles et de prendre des décisions en conséquence.

L'IA continue à évoluer et à se développer rapidement, ouvrant de nouvelles possibilités et défis pour l'avenir.

Alors, faut-il toujours en avoir peur ?

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Pour en savoir plus :

Black Mirror, une dystopie pas si dystopique

Intelligenceartificielle, de quoi parle-t-on ? (CNIL)

Intelligenceartificielle : tout ce qu’il faut savoir (Microsoft)

Les20 menaces les plus dangereuses de l’intelligence artificielle (Futura)

Intelligenceartificielle : le plan d’action de la CNIL (CNIL)